L'accueil réservé en Libye à Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, écroué pour l'attentat de Lockerbie, n'est pas du goût de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. Selon eux, un « criminel » ne devrait pas être acclamé en « héros ».
Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, l'espion libyen condamné pour l'attentat de Lockerbie, a quitté jeudi l'Ecosse pour finir ses jours sur le sol libyen. Il a été libéré par le gouvernement écossais pour des raisons médicales
Ce n'est plus une supposition. Selon une information rapportée mardi par le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE), Al-Qaïda au Maghreb islamique est bel et bien à l'origine de l'attentat suicide du 8 août contre l'ambassade de France à Nouakchott, en Mauritanie. Cette nouvelle vient confirmer la radicalisation ...
La justice écossaise tient entre ses mains le sort de l'officier libyen Abdelbasset al-Megrahi, écroué pour son implication dans les attentats de Lockerbie en 1988. L'Ecosse, favorable à sa libération pour raison médicale, doit faire face à l'opposition des Etats-Unis dont 189 ressortissants ont péri dans le drame.
Le siège de la 6e Région miliaire à Tamanrasset en Algérie abrite, depuis mercredi, une importante réunion des chefs des états-majors de l'Algérie, du Niger, de la Mauritanie et du Mali.
Les autorités mauritaniennes sont formelles. Le kamikaze qui s'est fait exploser, samedi, devant l'ambassade de France, à Nouakchott, serait un membre du mouvement salafiste. Selon le ministère de l'Intérieur du pays, interrogé lundi, il aurait été entraîné « dans les camps » du Sahara
Un jeune kamikaze mauritanien s'est fait exploser, samedi, devant l'ambassade de France à Nouakchott, blessant trois personnes dont deux gendarmes français affectés à la sécurité du site. Paris attribue cet attentat à son soutien au président Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a décidé d'en découdre avec les réseaux terroristes ...
Pour Paris, l'élection qui donne désormais une légitimité démocratique au pouvoir de Mohammed Ould Abdel Aziz s'est déroulée dans les conditions exigées par la communauté internationale. D'où le soutien de la France au général putschiste. Washington veut également travailler avec le président désormais élu.